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L’autopartage : c’est quoi ?

14/11/2022 - Anissa
5mn

Présent en France depuis une vingtaine d’années, l’autopartage gagne en popularité. Sa flexibilité, son faible impact environnemental et son coût réduit ont déjà séduit plus de trois cent mille usagers ! Surtout disponible dans les grandes villes, la location de véhicules en libre-service est-elle viable sur le long terme ? Quels sont ses avantages et ses inconvénients ? Où est-elle implantée ? Quel budget prévoir pour en profiter ? Décryptons ensemble cette nouvelle forme de mobilité partagée.

Qu’est-ce que l’autopartage ?

Une liberté pour les automobilistes

L’autopartage, ou car sharing, désigne une location sans contrainte de véhicules mutualisés. Il peut être organisé par une collectivité, une entreprise ou un particulier. Les conducteurs souscrivent un abonnement et règlent des frais complémentaires à l’usage. Ils sont alors maîtres de leur trajet et de leur choix de durée d’emprunt.

Une flexibilité totale des voitures en libre-service

À la différence d’une location traditionnelle, l’autopartage met à disposition des voitures à la demande. Elles sont disponibles 24 h/24,  7 j/7, mais avec un choix de durées limitées. Une solution pratique, d’autant plus que le label autopartage des véhicules facilite le stationnement en ville.

Une grande variété d’offres de car sharing

Il existe différents types d’autopartage :

  • en boucle. La prise de possession du véhicule et sa restitution s’effectuent dans la même station ;
  • en tracé direct. La mise à disposition du véhicule et sa restitution ont lieu dans n’importe quelle station de votre opérateur ;
  • en free floating. Ici, aucune restriction de stationnement, de véhicules ou de trajet ! Vos choix de points de départ et d’arrivée vous appartiennent entièrement ;
  • entre particuliers. Il passe souvent par une plateforme de mise en relation. On parle également d’autopartage en sphère privée.

Une forme de mobilité innovante

Pour s’adapter à son public, la gestion de flotte exige des technologies performantes. L’entreprise rennaise Mobility Tech Green est leader du secteur en Europe. Son logiciel Colibri fluidifie les réseaux d’autopartage et contribue au développement des abonnements en free floating.

Quels sont les avantages du car sharing ?

Une alternative économique

Grâce à l’autopartage, un service de location coûte moins cher. Les frais ne dépendent que de la distance de votre trajet et du choix de sa durée. Plus besoin d’assurance, de place de stationnement ou de contrôle technique ! Vous préservez votre mobilité sans vous ruiner !

Une solution pratique

Un autre avantage des voitures en service mutualisé, c’est la possibilité de disposer d’une automobile à tout moment. Il vous suffit de choisir votre type de véhicule et la durée de votre location. L’autopartage en libre-service intégral vous permet même de réserver à la dernière minute !

Un transport écologique

Avec le car sharing, la dépendance aux voitures de nos sociétés décroît. En moyenne, une seule location partagée remplace entre quatre et dix automobiles sur le réseau. L’autopartage, comme le covoiturage, limite les embouteillages. Il diminue le nombre de places de parking nécessaires et la pollution atmosphérique en ville. À plus grande échelle, il favorise la réduction des gaz à effet de serre.

Y a-t-il des inconvénients à l’autopartage ?

Une voiture en libre-service n’est pas disponible à tout instant. Vous ne pouvez pas toujours choisir votre type de véhicule ou la durée de votre emprunt. L’autopartage reste donc déconseillé aux périurbains et aux ruraux. Il convient surtout aux particuliers et aux entreprises qui parcourent ponctuellement de faibles distances. Dans le cas contraire, la facture devient vite salée. Tournez-vous plutôt vers une location longue durée (LLD) ou une location avec option d’achat (LOA).

Quelles sont les zones concernées par l’autopartage ?

Un opérateur principal solidement implanté

Fondé en 2002, le réseau Citiz, anciennement France-Autopartage, domine le marché de la location de voitures mutualisées. Il couvre actuellement cent soixante-dix villes et possède plus de mille sept cents véhicules en service partagé. Lille, Grenoble, Marseille, Strasbourg, Bordeaux, Toulouse, Aix-les-Bains, Paris, etc. Il existe dans toutes les grandes agglomérations !

Cette coopérative citoyenne se déploie à l’échelle régionale ou municipale à travers une quinzaine de sociétés. Citiz LPA, Citiz Alpes-Loire ou Citiz Bourgogne–Franche-Comté profitent de solutions techniques communes. Cette diffusion des savoir-faire contribue au développement de l’autopartage en France.

Une variété de services locaux

Plusieurs opérateurs modestes émergent dans tout l’Hexagone. Généralement limités aux autopartages en tracé direct ou en boucle, ils offrent une alternative au réseau Citiz. Certains sont anciens, comme Marguerite à Nantes, d’autres débutent, comme Leo&Go à Lyon ou Twisto Auto à Caen.

Une diversification des réseaux nationaux

Le potentiel économique des services d’autopartage attise l’intérêt des acteurs privés et publics. Dès 2010, le groupe Bolloré installe son réseau Bluecar à Paris et à Bordeaux. La SNCF fournit de son côté des voitures en libre-service dans les grandes gares de France. Hertz, Virtuo, Avis, Roadstr, Ubeeqo, etc. De nombreuses entreprises lancent régulièrement de nouveaux abonnements.

Plus ambitieux, Renault Mobility veut s’étendre à l’échelle européenne. Le constructeur collabore avec les opérateurs locaux et propose ses Renault Zoé en free floating. Avec ses deux cents stations, il espère créer une flotte de véhicules électriques en location dans la durée. Il permettrait aux particuliers de voyager à travers tout le continent.

Un développement du partage de voitures entre particuliers

L’article L.1231-14 du Code des transports encadre l’autopartage. Pour la mise à disposition du véhicule d’un particulier, il n’impose aucune obligation contraignante. Vous êtes seul maître à bord ! Vous définissez les lieux de départ et de retour, la durée maximale d’utilisation et les créneaux disponibles. Lorsque votre automobile n’est pas réservée, vous êtes libre de la conduire comme bon vous semble.

Pour choisir votre assurance auto, tout dépend de votre situation.

Autopartage par plateforme

Vous louez votre voiture en passant par une plateforme ? Le prestataire s’occupe de tout ! Par prudence, vérifiez tout de même ses conditions de vente et ses clauses de location.

Autopartage sans intermédiaire

Vous ne faites appel à aucun intermédiaire ? Alors, renforcez votre garantie et optez pour un contrat d’assurance auto adapté ! Un véhicule emprunté et restitué avec des dommages sera pris en charge sans discussion.

Pour assurer votre véhicule, pensez à L’olivier Assurance. Cinq minutes suffisent pour connaître le tarif de votre contrat d’assurance auto.

Comment profiter d’un service de car sharing ?

En France, l’accès à l’autopartage est facilité par le Code des transports. Inscrivez-vous simplement sur le site internet ou sur l’application mobile de votre opérateur. Une fois votre accord signé, réglez l’abonnement mensuel et choisissez votre véhicule.

La récupération de votre voiture sur sa place de stationnement se fait à l’aide d’une borne automatique. Présentez-y votre carte d’abonné ou votre smartphone. Ensuite, tout dépend de votre type d’autopartage. En boucle ou en tracé direct, vous devez redéposer votre auto dans une station précise. En libre-service intégral, vous disposez de plus de flexibilité.

Quel budget prévoir pour l’autopartage ?

Un abonnement pour la location de voitures

L’autopartage prend la forme d’une souscription mensuelle. Pour une dizaine d’euros, elle inclut :

  • la place de parking ;
  • l’entretien ;
  • l’exploitation ;
  • l’assurance.

Il existe également des offres sans abonnement. Plus onéreuses sur le long terme, elles sont parfaites pour transformer l’autopartage en service de location saisonnière.

Une facturation précise des charges

Pour chaque trajet, vous devez aussi vous acquitter de frais liés :

  • à la durée d’utilisation ;
  • aux kilomètres parcourus ;
  • au type de véhicule ;
  • aux services.

Les coûts supplémentaires, tout compris, s’élèvent à une quinzaine d’euros par jour en moyenne. En cas de non-respect du code la route, vous devrez régler vous-même les amendes.

L’autopartage : une solution d’avenir ?

Rendre nos moyens de mobilité durables est un enjeu crucial dans nos sociétés modernes. En plus d’être écologique, le car sharing se révèle très pratique. Il diminue les embouteillages et les stationnements autos nécessaires dans les villes. Les services d’autopartage en libre-service répondent à merveille aux attentes actuelles des particuliers et des entreprises. En électrisant le parc existant, ils pourraient réduire l’empreinte carbone de l’Europe.