Permis probatoire : fonctionnement, restrictions et conseils

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Instauré en 2004, ce dispositif couvre une période de 2 ou 3 ans après l'obtention du permis. Durant ce laps de temps, les jeunes conducteurs doivent respecter des règles strictes pour garantir la sécurité de tous. L’olivier Assurance fait le point avec vous sur les détails de cette période probatoire, ses restrictions, les conséquences des infractions, et des conseils pour la réussir.

 

Qu'est-ce que le permis probatoire ?

Le permis probatoire est un permis de conduire temporaire, accordé à tout nouveau conducteur. Au moment de l'obtention de leur permis, les jeunes conducteurs commencent avec un capital de 6 points. Durant la période probatoire, ils peuvent acquérir des points supplémentaires chaque année, à condition de ne pas commettre d'infractions.

  • Conducteurs classiques : chaque année sans infraction permet de gagner 2 points, atteignant ainsi les 12 points à la fin de 3 ans.
  • Conducteurs en conduite accompagnée : les conducteurs qui ont suivi une formation en conduite accompagnée gagnent 3 points par an. Cela leur permet d'atteindre les 12 points au bout de seulement 2 ans.

 

Pourquoi le permis probatoire est-il important ?

La période probatoire est une étape importante pour apprendre à conduire de manière responsable et sécuritaire. Son objectif est d'encourager la prudence. En imposant des règles plus strictes, ce dispositif permet de réduire concrètement les risques d'accident. Les statistiques montrent que les conducteurs novices sont plus susceptibles d'être impliqués dans des accidents, d'où la nécessité de cette période de probation renforcée.

 

Quelles sont les restrictions du permis probatoire ?

Le permis probatoire implique des restrictions particulières, surtout en ce qui concerne les limitations de vitesse, le taux d'alcoolémie autorisé, et certaines obligations spécifiques.

 

Limitations de vitesse en permis probatoire

Durant la période probatoire, les jeunes conducteurs doivent respecter des limitations de vitesse plus strictes que celles applicables aux conducteurs confirmés :

  • Hors agglomération80 km/h, au lieu de 90 km/h sur certaines routes pour les conducteurs confirmés.
  • Sur voies rapides100 km/h pour les routes normalement limitées à 110 km/h.
  • Sur autoroute110 km/h pour les jeunes conducteurs lorsque les portions sont normalement limitées à 130 km/h. 100 km/h sur les portions limitées normalement à 110 km/h.

Ces limitations visent à réduire les risques d'accident pour les jeunes conducteurs, qui sont statistiquement plus vulnérables sur la route.

 

Taux d'alcoolémie

Le taux d'alcoolémie maximal autorisé pour un jeune conducteur est de 0,2 g/l de sang. Cela signifie qu'un seul verre d'alcool peut suffire à dépasser la limite, il est donc recommandé de ne pas boire du tout avant de conduire. En cas de dépassement de ce taux, les conséquences peuvent être très graves, incluant la perte immédiate de tous les points du permis probatoire la première année.

 

Apposition du disque "A"

Les jeunes conducteurs doivent obligatoirement apposer un disque "A" à l'arrière de leur véhicule pendant toute la durée de la période probatoire. Ce disque indique aux autres usagers de la route que le conducteur est novice, ce qui peut encourager une plus grande tolérance. Le disque "A" doit être clairement visible et bien fixé sur la lunette arrière ou la carrosserie du véhicule.

 

Que se passe-t-il en cas d'infraction ?

Durant la période probatoire, toute infraction peut entraîner un retrait de points sur le permis de conduire, et certaines infractions peuvent avoir des conséquences particulièrement graves pour les jeunes conducteurs.

 

Perte de points et stage obligatoire

  • Si le jeune conducteur perd au moins 3 points en une seule infraction, il doit obligatoirement suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière. Ce stage doit être effectué dans un délai de 4 mois après la réception de la lettre recommandée informant du retrait de points.
  • Refus de Stage : en cas de refus de participer à ce stage, le conducteur s'expose à une amende de 135 € et risque une suspension de permis de 6 mois, qui peut aller jusqu’à 3 ans selon l’article R223-4 du Code de la route.

 

Exemples d'Infractions

  • Alcool au volant : un taux d'alcoolémie supérieur à 0,2 g/l entraîne un retrait de 6 points, ce qui signifie la perte immédiate du permis pour un conducteur en période probatoire la première année.
  • Non-apposition du disque "A" : le fait de ne pas apposer le disque "A" de manière visible est considéré comme une infraction de deuxième classe, passible d'une amende de 22 à 35 €.
  • Excès de vitesse : dépasser la limitation de vitesse autorisée entraîne des sanctions sévères, notamment un retrait de points pouvant aller jusqu'à 6 points en cas de grand excès de vitesse.

 

La fin de la période probatoire

Après 2 ou 3 ans sans infraction, le permis probatoire se transforme en permis définitif avec un capital de 12 points. Pour les jeunes conducteurs qui ont suivi une formation en conduite accompagnée, cette transformation a lieu au bout de 2 ans. Une fois cette période achevée, les conducteurs bénéficient des mêmes droits que les conducteurs confirmés, avec un capital complet de 12 points.

 

Comment conserver ses points ?

Pour éviter de perdre des points pendant la période probatoire, voici quelques conseils utiles :

  • Respectez les limitations de vitesse : les limitations sont plus strictes pour les jeunes conducteurs, veillez à les respecter pour éviter les amendes et la perte de points.
  • Ne consommez pas d'alcool avant de conduire : le seuil est très bas (0,2 g/l), mieux vaut donc s'abstenir complètement.
  • Soyez vigilants sur la route : les écarts de conduite sont plus sévèrement sanctionnés pendant la période probatoire.
  • Adoptez une conduite défensive : restez attentifs aux autres usagers et évitez les comportements à risque tels que les dépassements dangereux.
  • Effectuez un stage de sensibilisation volontaire : même en l'absence de perte de points, un stage de sensibilisation permet de renforcer ses connaissances sur la sécurité routière et peut, dans certains cas, permettre de récupérer des points.

 

Nos offres d'assurance pour les jeunes conducteurs

L'olivier Assurance propose des offres adaptées aux jeunes conducteurs. Nous avons conçu des formules simples et accessibles pour vous permettre de trouver l'assurance qui vous convient le mieux, tout en restant protégé pendant toute la période probatoire.

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  • Formule "Jeune Conducteur" : une formule pensée spécialement pour les conducteurs probatoires, avec des options adaptées pour renforcer la sécurité et des tarifs préférentiels.

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Choisir sa première voiture de jeune conducteur

Le choix de la première voiture est crucial pour un jeune conducteur. Voici quelques conseils :

  • Privilégiez une voiture de petite taille : plus facile à manier et à garer, une voiture de petite taille est idéale pour un conducteur débutant.
  • Optez pour une voiture avec des dispositifs de sécurité modernes : ABS, airbags, contrôle de trajectoire (ESP), etc., sont des équipements indispensables pour garantir une sécurité optimale.
  • Comparez les assurances : assurez-vous de choisir une assurance qui offre une bonne couverture tout en restant abordable. Les jeunes conducteurs peuvent bénéficier de réductions en fonction de leur comportement sur la route, par exemple en utilisant des dispositifs de suivi de conduite.
  • Considérez une voiture d'occasion : pour débuter, une voiture d'occasion peut être un bon choix. Cela permet de limiter les coûts en cas de petits accrochages, qui sont plus fréquents lors des premières années de conduite.

 

Conseils pour réussir la période probatoire

  • Restez calme et concentré : les premières années de conduite sont souvent stressantes. Apprenez à gérer votre stress pour éviter les erreurs.
  • Planifiez vos trajets : préparer son itinéraire à l'avance permet d'éviter les hésitations et les mauvaises décisions sur la route.
  • Évitez les distractions : l'utilisation du téléphone portable au volant est l'une des principales causes d'accidents. Mettez votre téléphone en mode silencieux ou utilisez un kit mains-libres si nécessaire.
  • Respectez les distances de sécurité : il faut maintenir une distance suffisante avec le véhicule qui vous précède.

 

Vos questions sur le permis probatoire :

C'est quoi le permis probatoire ?

Le permis probatoire est une durée de 3 ans qui suit l'obtention du permis de conduire. Durant cette période, le jeune conducteur est considéré comme profil «à risque». S'il a suivi une formation en conduite accompagnée, la durée du permis probatoire est de 2 ans au lieu de 3. 

Quelle est la durée du permis probatoire ?

La durée du permis probatoire dépend de la formation suivie à l'obtention du permis de conduire. Dans le cadre d'une conduite accompagnée, la durée du permis probatoire est de 2 ans. Pour toutes les autres formations à la conduite, elle reste de 3 ans. 

Comment fonctionne le permis probatoire ?

Durant le permis probatoire, le jeune conducteur est soumis à certaines règles. Il doit, par exemple, respecter des limitations de vitesse ou encore apposer son disque A à l'arrière de son véhicule. En cas de non respect des règles de conduite, il encourt des sanctions. 

Qui est concerné par le permis probatoire ?

Le permis probatoire concerne tous les jeunes conducteurs qui ont obtenu leur permis de conduire il y a moins de 2 ou 3 ans, selon la formation suivie à l'obtention du permis.