Le brouillard, la pluie : visibilité réduite, que faire ?
Que ce soit à cause de conditions climatiques difficiles, comme le brouillard, ou pour des raisons matérielles, tous les conducteurs ont déjà eu un jour à conduire avec une visibilité réduite. Cette situation, stressante pour tous les usagers de la route, peut malheureusement être responsable d’accidents de la route et/ou de dommages plus ou moins importants.
Pour limiter les risques d’accidents, il existe pourtant des solutions pour adapter votre conduite en cas de mauvaise visibilité. Quelles sont les précautions à prendre en fonction de la situation ? Et que prévoit le code de la route à ce sujet ? Voici les questions principales auxquelles nous allons répondre dans cet article.
Quelles sont les causes d’une visibilité réduite en voiture ?
La vision représente le sens le plus important lors de la conduite. Elle représente 95 % des sens utiles au volant d’un véhicule. En effet, c’est elle qui permet au conducteur d’observer l’état de la circulation et les dangers éventuels, afin d’adapter sa conduite à la situation réelle. La réduction de la visibilité depuis le véhicule est donc, sans surprise, une cause plausible d’accident de la route.
Plusieurs facteurs, dont la météo, peuvent être à l’origine d’une baisse de visibilité pour le conducteur. Voici les principales causes identifiées au quotidien :
– Un pare-brise sale et/ou mal entretenu, par exemple en raison d’accumulation de poussière ou de particules de pollution. En cas de contre-jour, les reflets du soleil sont également susceptibles d’accentuer cet effet ; – Une lunette arrière masquée par des objets divers (sacs, peluches, vêtements…) placés sur la plage arrière de la voiture ; – Une forte pluie, trop abondante pour être évacuée par les essuies-glaces ; – De la buée qui se forme à l’intérieur des vitrages ; – Le soleil direct pouvant éblouir directement le conducteur ou altérer la vision des couleurs ; – Le brouillard ou la brume, par temps froid et humide (notamment en automne ou en hiver) ; – La neige lors de la saison hivernale ; – La nuit et/ou le crépuscule, lorsque la luminosité ambiante est particulièrement faible ; – Un environnement caché/masqué par un obstacle , par exemple dans un virage ou lors d’un dépassement.
Quelles sont les précautions à prendre en cas de visibilité réduite ?
De manière générale, avant chaque déplacement, le conducteur doit s’assurer de la qualité de son acuité visuelle (aucune gêne oculaire, ou changement brutal de niveau de la vision) et, si nécessaire, porter correctement ses lunettes ou lentilles.
Pour éviter tout problème de visibilité directement lié à l’entretien du véhicule, le contrôle régulier des rétroviseurs, des feux, des essuies-glaces et des vitres est également indispensable. Conseil : un rapide lavage du pare-brise à l’aide d’un chiffon doux avant tout départ. Enfin, l’usager doit s’assurer de ne laisser aucun objet obstruer les vitres avant et arrière de la voiture ; privilégiez le coffre arrière pour stocker vos sacs et autres affaires à transporter.
Quelles précautions particulières en cas de brouillard ?
Généralement observé en automne et en hiver, le brouillard se présente sous la forme d’un épais nuage placé directement près du sol. Il réduit immanquablement la visibilité, et peut également être à l’origine d’un dépôt de gouttelettes sur le pare-brise et sur la chaussée, à cause de l’humidité ambiante. Pour rouler au milieu d’une brume dense, plusieurs obligations légales sont dans le code de la route :
– Maintenez une distance de sécurité suffisante entre votre véhicule et celui placé devant vous (au minimum 50 mètres). La présence de gouttelettes d’eau sur la route, ou même de brouillard givrant, peut en effet rendre la chaussée glissante et augmenter la distance nécessaire en cas de freinage d’urgence ; – Allumez vos feux de croisement. Si votre voiture est équipée, il est également conseillé d’allumer les feux de brouillard avant (éclairage blanc) et arrière (éclairage rouge). Réduisez votre vitesse à 50 km/h. Cette obligation est valable sur tout le réseau routier de l’hexagone.
Quelles précautions prendre en cas de pluie ou de neige ?
Avant de prendre la route, le conducteur se doit de contrôler l’état et l’efficacité des essuies-glaces avant et arrière de son véhicule. Si votre équipement fait du bruit lors de sa mise en marche, présente des lames déchirées ou laisse des zones non-essuyées, un remplacement rapide est nécessaire. À noter qu’un défaut constaté sur cet équipement lors du contrôle technique entraîne une défaillance majeure, avec une contre-visite obligatoire.
Mais l’efficacité des essuies-glaces n’est pas le seul point à prendre en compte lors d’une conduite par temps de pluie ou de neige. En raison des différences de température entre l’extérieur et l’intérieur de l’habitacle, ces conditions météos sont souvent à l’origine d’une formation de buée sur les vitres. Pour éviter son accumulation et pour garder un champ de vision dégagé, vous pouvez utiliser les systèmes de ventilations avant et arrière, intégrés dans la voiture. Le niveau de buée devrait rapidement diminuer. Il est également possible d’essuyer le surplus de buée avec un chiffon propre et doux, lorsque le véhicule est à l’arrêt.
Code la route : pluie ou neige
Au niveau du code de la route, la réglementation prévoit une réduction de la vitesse maximale autorisée en cas de précipitations (neige ou pluie). Sur le réseau autoroutier, la vitesse maximale passe ainsi de 130 km/h à 110 km/h. En cas de très mauvaise visibilité – moins de 50 mètres – la vitesse se maintient à 50 km/h. Pour améliorer votre visibilité, vous pouvez aussi allumer vos feux de croisement et/ou vos feux de brouillard avant (attention : les feux de brouillards arrière sont quant à eux interdits en temps de pluie). Attention : le refroidissement de la chaussée peut également influer sur l’adhérence de votre véhicule. Selon la météo, il faut adapter ses pneus.
Quelles précautions prendre lors d’une conduite à contre-jour ?
C’est sans doute l’une des gênes à la conduite les plus courantes : lorsque le conducteur se trouve directement face à un soleil franc, non-masqué par les nuages, le contre-jour peut influer sur la visibilité. Assombrissement du paysage, aveuglement… La luminosité ambiante affecte notre vision, et la conduite devient dangereuse. Malheureusement, peu de solutions existent pour limiter ces désagréments. Le premier réflexe est bien entendu d’utiliser le pare-soleil installé au-dessus du pare-brise. Bien que non obligatoire, une diminution de la vitesse de conduite est également conseillée.
Quelles précautions particulières en cas de brouillard ?
Généralement observé en automne et en hiver, le brouillard se présente sous la forme d’un épais nuage placé directement près du sol. Il réduit immanquablement la visibilité, et peut également être à l’origine d’un dépôt de gouttelettes sur le pare-brise et sur la chaussée, à cause de l’humidité ambiante. Pour rouler au milieu d’une brume dense, plusieurs obligations légales sont dans le code de la route :
– Maintenez une distance de sécurité suffisante entre votre véhicule et celui placé devant vous (au minimum 50 mètres). La présence de gouttelettes d’eau sur la route, ou même de brouillard givrant, peut en effet rendre la chaussée glissante et augmenter la distance nécessaire en cas de freinage d’urgence ; – Allumez vos feux de croisement. Si votre voiture est équipée, il est également conseillé d’allumer les feux de brouillard avant (éclairage blanc) et arrière (éclairage rouge) ; – Réduisez votre vitesse à 50 km/h. Cette obligation est valable sur tout le réseau routier de l’hexagone.
Quelles précautions prendre lorsque l’on conduit la nuit ?
Que ce soit au crépuscule ou au beau milieu de la nuit, et malgré la présence d’éclairage public sur certains axes routiers, la visibilité et la luminosité diminuent fortement par rapport à une conduite de jour. Pour pallier cette obscurité générale, il est indispensable d’allumer les feux de route – aussi appelés “phares” – de votre véhicule. Attention cependant : lorsque vous croisez ou suivez un autre véhicule, les feux de route sont interdits et sont à remplacer par les feux de croisement.
Visibilité réduite : quels sont les risques en cas de non-respect du code la route ?
Bien qu’une visibilité réduite ne soit pas toujours du fait du conducteur, il convient cependant pour ce dernier de respecter un certain nombre d’obligations citées précédemment (utilisation des feux adéquats, contrôle des équipements de l’automobile, adaptation de la vitesse et des distances de sécurité…). La loi française considère que le non-respect des contraintes du code de la route est une infraction de 4e classe. Celle-ci peut donc entraîner une perte de points sur le permis de conduite, et l’application d’une amende forfaitaire de 135 euros (minorée à 90 euros si paiement sous trois jours).
Entre obligations légales et bon sens, ces différents conseils permettront à tous les conducteurs d’adapter leur conduite en cas de mauvaise visibilité et de météo capricieuse. Cependant, en cas de danger, le mieux reste encore de repousser son déplacement…