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La voiture autonome, la voiture du futur

20/11/2015 - Pauline
2mn

Le futur est déjà parmi nous ! D’ici 2035, ce serait près de 30 % du marché de l’auto qui se composerait de véhicules partiellement ou complètement autonomes ! Alors que certains de ces véhicules sont déjà en phase test, la plupart seront disponibles dès 2020. L’olivier – assurance auto vous dresse un portrait-robot de ces voitures à venir.

Cinq niveaux d’autonomie

Une voiture autonome est un véhicule terrestre à moteur capable de rouler avec peu voire aucune intervention humaine. Ce genre nouveau de voitures sans chauffeur pour qui sécurité et confort de conduite sont les deux principaux atouts, sont la promesse de transformations économiques et sociales considérables.

Selon le NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration), il existe cinq niveaux d’autonomie des véhicules :

  • Niveau 0 : Le conducteur a le contrôle total du véhicule, qui peut éventuellement, être équipé d’un avertisseur de franchissement de ligne blanche.
  • Niveau 1 : Il s’agit du type de véhicules que nous retrouvons le plus en circulation actuellement. Le conducteur a un contrôle majoritaire sur la voiture. Celle-ci est équipée des options d’assistance à la conduite telles que l’ABS, le régulateur de vitesse, la caméra de recul, l’échange automatique d’informations entre véhicules (V2V), …
  • Niveau 2 : Le véhicule peut être équipé par exemple, d’un système d’aide au stationnement. Le conducteur peut retirer les mains du volant lors de la manœuvre, mais doit toujours gérer les freins et l’accélérateur. Certains véhicules possèdent également cette même option, avec la possibilité de ne pas toucher les pédales, voire d’être à l’extérieur du véhicule pendant la manœuvre de stationnement.
  • Niveau 3 : À l’instar de la Google Car, le véhicule est en mode pilotage automatique, le conducteur supervise la conduite et doit pouvoir reprendre le volant à tout moment.
  • Niveau 4 : Complètement autonome, il s’agit d’une voiture sans conducteur qui peut ne plus être équipée de volant ou de tout autre organe de conduite comme le métro sans chauffeur. Le véhicule peut également circuler seul et se rendre à un point de rendez-vous pour récupérer des passagers.

Bien que la notion de voiture autonome soit catégorisée en cinq niveaux d’autonomie relatifs à l’équipement technologique du véhicule, il s’agit d’une dénomination et très certainement d’une catégorisation encore en constante évolution.

Quand la technologie devance la législation

Une réglementation doit encore être établie pour les véhicules autonomes de niveau 3 et 4. En effet, l’article 8-1 de la convention de Vienne de 1968 stipule que « Tout véhicule en mouvement ou tout ensemble de véhicules en mouvement doit avoir un conducteur ». Les véhicules autonomes prévus à la commercialisation dès 2020 ne seront donc seulement que de niveau 3.

Bon à savoir !

Bien qu’elle soit encore au stade de recherches, la voiture sans chauffeur de niveau 4 est déjà opérationnelle chez certains constructeurs, mais étant donné le retard considérable de la réglementation par rapport à la technologie, les constructeurs de véhicule sans conducteur restent prudents en fixant leur commercialisation pour 2035 voire 2040.