Des radars pour la détection des véhicules non-assurés ?
La relation entre automobilistes et radars a toujours été conflictuelle. Utilisés en tant que moyen de prévention, ils sont souvent perçus uniquement comme des outils de répression. Aujourd’hui, les radars pourraient également être utilisés pour identifier les véhicules roulant non-assurés. L’olivier Assurance vous donne des explications.
Les radars automatiques en France
En date du 1er septembre 2014, on dénombrait près de 2 200 radars fixes sur l’ensemble du territoire français. Ces radars, couplés aux dispositifs mobiles, génèrent en moyenne plus de 700 millions d’euros par an en amendes pour excès de vitesse. Cet argent est ensuite investi dans la maintenance de ces appareils, mais surtout dans les transports en commun des régions.
Néanmoins, les radars ne servent pas qu’à sanctionner les mauvais conducteurs et à renflouer les caisses de l’État. Ils ont été mis en place afin de réduire le risque d’accident grave, et les chiffres prouvent leur efficacité : le nombre de morts a diminué en moyenne de 66 % dans les zones surveillées depuis l’installation des radars (en 2002).
Rouler sans assurance, bientôt détecté par les radars ?
Aujourd’hui, les radars pourraient bien servir à identifier un autre facteur de risque au volant : les voitures non-assurées. En effet, tandis qu’entre 1 et 2 % des conducteurs (entre 370 000 et 740 000) roulent sans être assurés, ils causent 6 % des accidents mortels. De plus, ils se mettent en situation d’infraction puisque l’assurance auto est une obligation légale (pour laquelle l’assurance au tiers est le minimum requis)
La procédure afin de rappeler à l’ordre ces conducteurs non-assurés consisterait à vérifier si le véhicule est assuré. Pour se faire, on fait appelle au fichier des immatriculations. Cela s’inscrirait dans le processus habituel de contrôle des contraventions adressées, puisque chaque cliché pris par un radar doit être contrôlé par un officier de police. C’est ainsi que les radars seraient à présent en mesure d’identifier les véhicules non-assurés.
Excès de vitesse : bon à savoir
Pour rappel, une marge d’erreur de 5 km/h (et de 10 % au-delà de 100 km/h) est appliquée par les radars pour éviter les faux-positifs. Si vous recevez une amende, c’est donc que l’infraction était bien qualifiée !